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Apnée du sommeil (7)

Apnée du sommeil et médecine complémentaire

La constitution du SAOS est le fait de l’action conjuguée de plusieurs facteurs favorisants dont certains appartiennent aux modes de vie. L’origine de ces derniers réside dans l’ignorance ou la négligence.

Quand on se pose les questions :

« Où en suis-je de ma santé ? Ne serait-il pas bon que je consulte ? », il est indispensable de comprendre sa négligence avant d’entamer la moindre démarche. Pour ce faire, il est capital de se faire aider.

Plan de prise en charge

Aucun élément qui participe du SAOS n’est spécifique de celui-ci.

De même, à ce jour, aucune tentative entreprise afin de cerner les personnes à risque n’a montré une précision suffisante.

Aujourd’hui, dans la grande majorité des cas, on s’accorde, pour affirmer ou infirmer le diagnostic, de s’appuyer sur un questionnaire d’évaluation du sommeil, une polygraphie nocturne et une étude parallèle de la saturation en oxygène du sang.

Le simple fait que le conjoint ait remarqué l’existence de pauses respiratoires durant le sommeil doit suffire à consulter dans les plus brefs délais.

Apnée du sommeil (7)

Réduire le ronflement, oui, mais pas n’importe comment.

De nombreuses orthèses (dispositifs médicaux) sont en vente libre, chacune présentée comme très efficace.

Certes, le ronflement peut être significativement réduit et le confort du partenaire de lit considérablement amélioré, mais est-ce réellement efficace vis-à-vis du risque cardiovasculaire ? Peu de travaux ont été menés dans ce domaine.

Une étude récente portant sur l’orthèse Narval CC (qui place la mandibule en bonne position) a conclu que son port régulier est efficace chez les sujets présentant un SAOS d’intensité modérée à sévère, qui refusent la VPPC ou qui lui sont intolérants.

L’index IAH est réduit d’au moins 50 %. De conception et de fabrication assistées par ordinateur, ce dispositif est parfaitement adapté à la morphologie du patient. Il n’est disponible que sur prescription médicale.

Il existe des exercices quotidiens oropharyngés :

Avec la pointe de la langue, pousser contre le palais et propulser le corps de la langue vers l’arrière.

Alors que la pointe de la langue reste collée aux incisives inférieures, coller le corps de la langue au plancher de la bouche et dire « A » par intermittence.

Pratiqués à raison de 8 minutes/j, ils réduisent le nombre d’épisodes de ronflements nocturnes ainsi que leur niveau sonore (c’est une bonne chose pour le partenaire de lit), mais ne modifient en rien l’IAH.

Dommage !

À suivre...

Tag(s) : #Qu'est-ce que c'est?
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