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J'ai testé la kinésiologie (2)

Détecter le stress

C’est le Dr Goodheart, un chiropracteur américain, qui, dans les années 1960, démontre l’interaction entre muscle, méridien d’acupuncture et organe : le premier est en correspondance avec le deuxième, qui lui-même est lié à un organe précis.

Le principe : lorsqu’on améliore la tonicité d’un muscle, on restaure aussi le courant d’énergie du méridien concerné et cela soulage également l’organe qui fait partie du système. Puis Goodheart met en lumière la relation entre le stress et le tonus musculaire par le test.

Car le stress est une notion capitale en kinésiologie : c’est l’empreinte, au plus profond de notre être, des événements passés et/ou présents, et qui perturbe notre organisme. La kinésiologie aide à libérer ces stress.

Dans la décennie suivante, le Dr John Thie apporte une pierre angulaire aux fondements de Goodheart, et propose le Touch for health (« La santé par le toucher »), enrichi d’un concept primordial : l’interrelation entre les systèmes structurel, lymphatique, neuropsychologique, vasculaire, cérébro-spinal, nutritionnel, chimique et énergétique.

Ce qui signifie que la résolution d’une perturbation dans un système peut résoudre d’autres problèmes dans chacun des systèmes. Et chaque muscle est l’élément d’un ensemble composé d’un organe, d’un vaisseau lymphatique, d’un méridien d’acupuncture, d’une ou de plusieurs émotions, etc. En le testant, on vérifie l’ensemble de ces aspects. Le test musculaire va donc informer le praticien sur l’état de santé du patient et le guider sur la correction à apporter.

La kinésiologie se réfère aux douze méridiens principaux et aux deux méridiens médians ; et le muscle correspondant à un méridien sera testé comme tel. Par exemple, le sus-épineux (un muscle du bras et de l’épaule) est en correspondance avec le vaisseau conception (méridien médian), le grand pectoral claviculaire avec le méridien de l’estomac. Il existe donc quatorze tests musculaires.

Schématiquement, lorsque l’on vérifie la tonicité d’un muscle, il peut répondre de deux façons : soit il résiste (il est « verrouillé »), ce qui veut dire qu’il n’y a pas de perturbation ; soit il montre une faiblesse (il est « déverrouillé »), ce qui traduit une insuffisance énergétique, témoin d’un stress.

Le thérapeute apportera les corrections par massage des points réflexes neurolymphatiques (ferme), neurovasculaires (effleuré) ou par balayage avec la main du méridien correspondant.

À suivre...

Tag(s) : #Qu'est-ce que c'est?
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