Les chemins de transhumance

Jeudi 19 septembre, matin.

Avec Jean-François et moi: 11km et 330m de D.

Avec Jean-Louis: 14,500km et 380m de D.

Nous avons débuté le parcours au croisement du chemin de Mas d'en Berta avec la route des arènes par les chemins que les bergers empruntaient autrefois avec leurs troupeaux pour les conduire, selon la saison, aux pâturages de haute ou de moyenne montagne.

Bordés de part et d'autre de murets de pierre sèche, ces chemins sont l'un des joyaux de l'architecture populaire et civile du cap de Creus.

Ils traversent en outre d'admirables oliviers, culture traditionnelle de la région, d'où l'on tire une huile de première qualité, fruit des conditions météorologiques et des propriétés du terrain.

Nous sommes descendus jusqu'au ruisseau de la Trencada pendant que Jean-Louis et son groupe poursuivaient au cœur de la nature méditerranéenne du parc naturel, en passant à proximité de la sablière de Can Ponac, où l'on extrayait jadis le sable à ciel ouvert et qui fait actuellement office de point d'eau pour la prévention des incendies, ainsi que d'abreuvoir pour la faune des lieux, notamment les sangliers et les renards, parmi de nombreuses espèces de mammifères et d'oiseaux.

En rentrant, nous sommes passés tout près du Mas d'en Berta, dressé au beau milieu d'une prairie. Un peu plus bas, Mas Pairet, récemment déshabité. Ces deux bastides faisaient vivre la vallée, grâce à la culture de l'olivier et l'élevage de subsistance.