Allergies saisonnières (1)

Etymologiquement parlant,

Allergie vient du grec allos, "autre", et ergon, "action". L'allergie témoigne d'une "(ré-)action" exagérée de l'organisme envers un agent "autre", étranger au "soi", perçu à tort agressif.

En présence d'allergènes se produit une cascade de réactions immunitaires entraînant la production d'anticorps, puis la libération d'histamine et d'autres agents chimiques dans le but d'immobiliser ou de détruire les "envahisseurs". L'histamine initie les éternuements, les enflures et les démangeaisons dan la réaction allergique.

Les symptômes classiques de l'allergie aux pollens: éternuements à répétition, nez qui coule, yeux qui piquent et qui larmoient, gorge qui gratte.

Chez certains sujets, l'allergie aux pollens peut aussi provoquer des éruptions cutanées ou une crise d'asthme.

Les allergies dites "saisonnières" ou "printanières" font référence aux rhinites allergiques survenant surtout entre avril et juin, donc au printemps. Egalement connues sous le nom de "rhume des foins", ces rhinites saisonnières se déclenchent suite à l'inhalation de pollens d'arbres ou d'herbacées transportés par le vent.

Le choc des chiffres.

Les allergies saisonnières ne cessent de faire de nouvelles victimes. On en dénombre quatre fois plus qu'il y a 30 ans. A l'heure actuelle, ce problème ne concerne pas moins de 12 millions de personnes, soit pratiquement 20% de la population!

Selon Dominique Gombert, de l'Agence sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET), "le risque de développer des allergies polliniques, de 20% aujourd'hui, devrait être de 50% en 2100"!

Des chiffres à donner le tournis...

La suite demain.