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Bien vivre après un diagnostic de cancer
Cultiver les émotions positives

La survenue du cancer fait naître des pensées multiples, sources à leur tour d’émotions violentes face auxquelles on est souvent désarmé. L’annonce du diagnostic sonne souvent comme le glas aux oreilles du patient. Les réactions typiques mêlent souvent peur de mourir, anxiété et colère. La production accrue de neurotransmetteurs du stress aggrave le terrain inflammatoire déjà existant, facilitant l’extension de toute maladie dégénérative.

Il faut tout faire, par conséquent, pour ne pas céder aux pensées négatives. S’il est vrai que la vie ne sera jamais plus comme avant, il est faux de penser qu’elle n’apportera plus de satisfactions.
L’être humain a en lui la capacité de faire de tout épisode difficile un tremplin vers une vie meilleure. Privilégier les pensées et émotions de qualité nous permet de réveiller les forces qui sommeillent au fond de nous. L’espoir seul ne suffit pas pour guérir, certes, mais il nous aide à mieux vivre.

 

 

Se préparer au pire comme au meilleur
  • L’espoir selon le Dr O. Carl Simonton

« L’espoir est la croyance que les choses désirables sont accessibles, quelle que soit la faiblesse de la probabilité. Il est basé sur la croyance que la personne PEUT guérir et non qu’elle va guérir. C’est important de vivre avec l’espoir, de mourir avec espoir et cela est connu depuis les temps les plus anciens. »

  • En d’autres termes :

« Même si je fais tout mon possible pour guérir, la guérison ne m’appartient pas. MAIS ce que je fais pour aller mieux transforme le climat dans lequel je vivais jusque-là. La peur n’est plus ma compagne, je lui ai préféré la gratitude pour chaque nouvel instant. »

Mieux vivre dès maintenant, c’est possible...
La qualité des pensées et des émotions détermine celle de notre univers intérieur. Ceci semble une évidence pour chacun.
Alors, pourquoi chacun de nous se laisse-t-il régulièrement enfermer dans la prison de ses pensées et de ses émotions négatives ?

  • À cela, au moins deux raisons :

Nous ne sommes pas assez présents à ce qui se passe en nous, de sorte que les pensées et les émotions négatives prennent la direction de notre vie... sans même que nous nous en apercevions !

Nous ne savons pas faire autrement, car, jusqu’à présent, aucune place n’a été accordée à cette problématique dans notre éducation.

Toute pensée négative stimule la production d’émotions négatives qui, à leur tour, renforcent la croyance de départ, et ainsi de suite.

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut commencer par en prendre conscience. Parmi les outils aujourd’hui disponibles, citons le protocole des cinq questions du Pr Maxie Maultsby (lire plus bas), la technique de liberté émotionnelle de Gary Craig, l’EMDR selon Francine Shapiro.

 

Faire tomber le mur des habitudes

Changer des habitudes acquises depuis l’enfance est inconfortable, car cela revient à s’aventurer en terre inconnue : toutes les peurs sont ravivées. C’est pourquoi il est nécessaire d’être accompagné par un psychothérapeute quand la situation à laquelle on est confronté paraît insurmontable. Les thérapies cognitives et comportementales aujourd’hui disponibles, la Gestalt thérapie, l’approche centrée sur la personne et l’analyse transactionnelle sont parmi les plus répandues, et donc les plus accessibles.

Les 5 questions du Pr M. Maultsby

1. Ma pensée, ma croyance est-elle basée sur un fait objectif incontournable ?
2. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à protéger au mieux ma vie et ma santé ?
3. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à atteindre au mieux mes buts à court, moyen et long termes ?
4. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à résoudre mes conflits les plus indésirables ?
5. Ma pensée, ma croyance m’aide-t-elle à ressentir ce que je veux ressentir ?

Si la réponse est non à au moins deux des cinq questions, la croyance est malsaine et doit être transformée en une nouvelle, basée sur des faits objectifs puis passée au crible des cinq questions. Chaque fois qu’on se surprend à céder à l’ancienne croyance, on répond à nouveau aux cinq questions, on ressent son pouvoir destructeur, ce qui donne la force de lui tourner le dos en se reliant à la nouvelle. Peu à peu, viennent d’autres impressions, plus calmes, plus saines.

À suivre...

Tag(s) : #Il faut savoir
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