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Maladie inflammatoire systémique et chronique, mais toutefois non contagieuse, le psoriasis a une étiologie qui reste encore relativement mystérieuse, bien que certains dermatologues, comme le docteur Paul Dupont, lui associent des origines nutritionnelles, héréditaires et psychiques.

Le psoriasis se caractérise par un renouvellement ultra-rapide des cellules de la peau. Elles peuvent ainsi se régénérer en une semaine au lieu de 28 jours en temps normal. Dès lors, la peau s’épaissit et squame, alors que les couches inférieures ne sont pas matures et deviennent saignantes et irritables.

Les symptômes psychiques

La crise de psoriasis peut émerger à la suite d’un choc émotionnel grave (deuil, séparation, grande peine, très forte frayeur…). Dans une moindre mesure, la perte d’un emploi ou un déménagement peuvent intervenir en déclenchant un fort stress. Là encore, la pratique de méthode de gestion du stress et des émotions, telle que la sophrologie, apporte de grands bienfaits, notamment pour évacuer des pensées souvent obsessionnelles et briser le traumatisme qu’entraînent les lésions cutanées. Ensuite, la règle du P.S.O. du Dr Dupont est à suivre : Patience, Soleil, Optimisme. Patience, car aucune plaque ne peut guérir en moins de trois mois minimum. Soleil, car il soigne la peau et le psoriasis (grâce à la cicatrisation et à la synthèse de la vitamine D), avec modération bien sûr. Optimisme, car tant que faire se peut, il faut éviter de se centrer sur ses idées noires.

L’homéopathie

 

On peut avoir recours à l’homéopathie mais aussi à la phytothérapie

Phytothérapie

Des plantes sont conseillées depuis des siècles pour leurs vertus apaisantes. On peut citer ici la lavande, le tilleul, la mélisse, sous forme de tisanes. Dans le cadre d’un traitement curatif, mentionnons la patience et le fumeterre, là aussi en infusions à prendre le soir. Citons encore le sécuridaque, plante anti-inflammatoire africaine dont la racine contient une forte dose de salicylate de méthyle (aspirine naturelle) pour lutter contre les rhumatismes psoriasiques.

Les facteurs et soins nutritionnels

Le fait que les squames de la peau manquent de maturité et d’adhérence devrait faire penser à une carence en phospholipides (lécithines) qui sont les principaux constituants des membranes cellulaires. Des études ont mis en évidence le déficit de phospholipides dans les parois des globules rouges des personnes atteintes de psoriasis autant que dans leur peau. L’action de la lécithine peut s’expliquer par la voie de synthèse des prostaglandines (PGE3) qui régulent l’inflammation et la cicatrisation.

L’intérêt de la lécithine marine par rapport aux autres (celle du soja par exemple) est qu’elle apporte des oméga 3 à longue chaîne (EPA-DHA). S’il n’existe pas de produits miracles, il donne tout de même de très bons résultats. En outre, une récente étude a montré l’intérêt certain du régime sans gluten, ainsi que d’une complémentation en sélénium et en vitamine B12.

Des soins locaux

Les soins externes consistent à faire tomber les squames sans irriter, notamment en les ramollissants pour leur permettre de se détacher plus facilement.

Ensuite, des cas particuliers, tel le pso en gouttes, nécessitent des huiles essentielles ou des antibiotiques prescrits sur ordonnance. Celui du cuir chevelu requiert du liniment à appliquer une heure minimum avant un shampoing aux huiles essentielles. Le pso palmo-plantaire survient souvent par manque de vitamine D.

Régime spécifique

Des études ont montré le lien entre psoriasis, maladie métabolique, et alimentation. Ainsi, le pso condamne les personnes qui en souffrent à des régimes soutenus, car ils ont plus de risques de développer du diabète ou des maladies cardiovasculaires. Un régime adapté, comme le régime crétois ou paléo par exemple, est nécessaire.

À suivre...

Tag(s) : #Dossier "La peau"
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