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Apnée du sommeil : quand dormir étouffe
Un distinguo important
On parle de syndrome d’apnée du sommeil (SAS) lorsque la ventilation fait des pauses (apnées) ou diminue très fortement (hypopnées).
Deux grands mécanismes pathologiques en sont responsables.
- Soit un phénomène obstructif par relâchement des muscles pharyngés qui oblige à faire des efforts pour inspirer. Il s’agit alors du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS).
- Soit un trouble du contrôle neurologique de la respiration, trouble qui a été dénommé syndrome d’apnées centrales du sommeil (SACS).
Quelle que soit son origine, le SAS est accompagné de ronflement. Si ronfler peut faire suspecter le diagnostic de SAS, seul l’enregistrement polysomnographique est capable de confirmer le diagnostic.
Ce qui permet de différencier SAOS et SACS est l’existence ou l’absence d’efforts respiratoires pendant le sommeil ainsi que leur nombre. Si ces efforts sont habituellement présents au cours du SAOS et absents au cours du SACS, ils participent en diverses proportions au cours des formes mixtes (les mécanismes de ces dernières formes empruntant à ceux des deux précédentes).
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Apnée/hypopnée...
Quelle différence ?
Dans le cadre des syndromes d’apnée du sommeil (SAS), un épisode d’apnée est défini par un arrêt de la ventilation pendant au moins dix secondes.
Quant à l’hypopnée, c’est une diminution de l’amplitude respiratoire d’au moins dix secondes qui est insuffisante à satisfaire les besoins minimaux.
Quant à la souffrance tissulaire induite, elle est présente dans les deux cas, mais, bien évidemment, elle est plus importante en cas d’apnée que d’hypopnée.
À suivre...