Marlhes, les forêts

Se promener dans les bois,

C’est faire l’école buissonnière en s’éveillant à la nature :

- écouter le bourdonnement des insectes,

- reconnaître les arbres,

- surprendre l’envol d’un rapace à travers les troncs…

Dès les premiers pas, deux ou trois érables vous accueillent.

On les reconnaît assez facilement, car une feuille de l’espèce sert d’emblème au drapeau canadien.

Un peu plus loin, on croise une avant-garde de pins sylvestres un peu en désordre.

Le gros de la troupe, dont les fûts serrés forment un solide rempart en bordure de prairies, est constitué de régiments d’épicéas et de sapins pectinés.

Confondus dans la sapinière, ils peuvent être identifiés avec un minimum de connaissances.

Épicéas et sapins pectinés

Si leur silhouette, leur tronc et le port de leurs cônes diffèrent, il est plus facile de comparer leurs aiguilles.

- Epicéa commun : branche en forme de goupillon, aiguilles ne possédant pas les traits blancs du sapin, plus rigides, elles sont également piquantes, cône pendant. « Picea abies » par Velou — Travail personnel. Sous licence GFDL via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Picea_abies.PNG#/media/File:Picea_abies.PNG

- Sapin pectiné : branche en forme de peigne, aiguille plate, bout arrondi et soulignée à l’envers par 2 traits blancs, cône dressé.

Aux feuillus se mêlent des résineux comme le pin sylvestre au beau tronc roux et quelques et quelques francs-tireurs isolés comme le douglas.

Celui-ci ressemble à s’y méprendre à l’épicéa, excepté son uniforme plus bleu, et surtout ses aiguilles qui ne piquent pas et qui sentent la citronnelle lorsqu’on les frotte dans la paume de la main.

On ne peut terminer ce tour d’horizon sans évoquer une sympathique sentinelle : le sorbier des oiseleurs dont les baies rouges, chaque automne, égayent les bois et font le délice des oiseaux.