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SOS maladies et ravageurs...
SOS maladies et ravageurs : les reconnaître et les traiter naturellement

L’époque des traitements chimiques tous azimuts est enfin derrière nous.

Les jardiniers amateurs ont pris conscience que certains abus avaient entraîné des déséquilibres durables au niveau de la faune du jardin (coccinelles, hérissons et vers de terre notamment en ont souffert).

De surcroît, ces pratiques ont constitué une sorte de fuite en avant car plus on traitait, plus il fallait traiter.

Aujourd’hui, les jardiniers se font respectueux de l’environnement et ont appris à mieux utiliser les produits phytosanitaires, longtemps employés trop vite et en grande quantité.

Ils consacrent également davantage de temps à diagnostiquer la nature des attaques et des maladies.

À la manière des experts, ils observent la plante sous toutes ses coutures avant d’agir.

Est-ce un champignon, un insecte ou bien des larves qui ont provoqué les dégâts observés ?

Car tout le monde sait désormais qu’il est inutile de faire une application de produit antipucerons si la plante a été attaquée par des acariens. Et vice-versa.

Enfin, de nombreuses personnes ont décidé de s’abstenir de traiter lorsque les dégâts sont minimes.

Et d’agir à bon escient et en privilégiant toujours les méthodes de lutte biologique ou naturelle.

Les résultats suivent…

Prenez votre panoplie de détective et observez votre jardin.

SOS maladies et ravageurs...
Mon pêcher perd ses feuilles

Difficile d’avoir un pêcher exempt de cette maladie qui enlaidit les feuilles, les recroqueville, les déforme, les boursoufle, les fait rougir et les rend dures et cassantes.

Les jeunes feuilles sont attaquées dès leur sortie du bourgeon puis elles se nécrosent et tombent.

Cette maladie, la cloque, due à un champignon, affaiblit votre arbre et diminue sa production.

Durant l’automne, ramassez les feuilles mortes et brûlez-les.

Pulvérisez un fongicide à base de cuivre à la chute des feuilles et au printemps juste avant que les bourgeons ne s’ouvrent.

Ensuite, pulvérisez un produit à base de prêle plusieurs fois d’avril à juin, surtout si le temps est frais et humide (ensuite, le champignon devient moins actif : il n’aime pas la chaleur).

SOS maladies et ravageurs...
Mes tomates brunissent

Les feuilles de ces Solanacées se couvrent de taches un peu huileuses.

Elles se dessèchent, tiges et pétioles brunissent, les fruits présentent des bosselures brunes et dures et ne mûrissent pas.

Par temps humide, la maladie se propage rapidement.Vous êtes victime d’une attaque de mildiou.

Ce champignon se développe très vite entre 10 et 25 °C surtout par temps humide ou si on arrose par aspersion.

À la moindre tache, traitez avec un produit à la bouillie bordelaise et refaites-le tous les 8 à 15 jours par temps humide. Détruisez en fin de saison les pieds atteints. L’année suivante, traitez dès la plantation.

Comme le mildiou attaque aussi les pommes de terre et se garde dans les tubercules laissés dans le sol, ne cultivez jamais de tomates après des pommes de terre malades.

Mes tomates ont le cul noir

Les végétaux grossissent et mûrissent normalement, mais la partie opposée au pédoncule devient noire et dure.

Cela n’empêche ni d’autres fleurs de s’épanouir, ni d’autres fruits de se former et les feuilles et tiges ont l’air saines.

Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un accident physiologique, même si on parle parfois de la “maladie du cul noir” (à ne pas confondre avec l’alternariose, due à un champignon qui provoque des taches semblables, mais à partir du pédoncule et aussi sur les feuilles).

Vos tomates souffrent d’arrosages irréguliers et d’un manque de calcium.

Arrosez régulièrement (au goulot au pied de préférence plutôt que par aspersion) et apportez des cendres de bois dans le sol au moment de la plantation.

SOS maladies et ravageurs...
SOS maladies et ravageurs...
Mes raisins disparaissent

Votre vigne vous a donné de belles grappes qui commençaient à bien mûrir et promettaient une belle récolte.

Mais un jour, des grappes entières ont disparu.

En revanche, les feuilles n’ont absolument pas été touchées.

Les gourmands qui vous privent de votre récolte sont des oiseaux.

Des étourneaux peut-être… ils apprécient les petits fruits. Et comment leur en vouloir ?

Les volatiles ont mangé bien des insectes nuisibles durant le printemps et l’été.

Installez des effaroucheurs en tout genre (papier aluminium, tête de chat en plastique, CD…) près de votre vigne ou ensachez vos grappes au printemps avec des petites housses en papier spécial.

SOS maladies et ravageurs...
Mes poires se gâtent dans l’arbre

Alors qu’elles semblaient mûres à point, les poires parfois sont envahies de grandes taches brunes qui se couvrent de pustules blanchâtres disposées plus ou moins en rangs concentriques.

Vraiment pas ragoûtant !

Et elles ne tombent pas même s’il vente.

La moniliose a encore sévi !

Elle est due à un champignon qui profite de la moindre blessure d’un fruit, provoquée par la grêle ou une piqûre d’insecte entre autres, pour le contaminer.

Il faut éclaircir les fruits trop serrés, éliminer ceux qui sont blessés et pulvériser un fongicide à base de cuivre à la chute des feuilles et éventuellement après un orage de grêle.

Et surtout cueillir et éliminer les fruits atteints.

Tag(s) : #Le coin du jardinier
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