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Pour Guy Allard Gordini, notre inconnu N°2,
rencontré sur le GR 34 entre Moguériec et Brignogan-Plage. Comme promis.
Et pour toutes celles et ceux qui voudraient aller faire un tour chez les Ch'tis...
Côte d'Opale
De la baie d'Authie à la frontière belge, la région du Nord, active, truculente, riche et très peuplée, étire le long de la Manche et de la mer du Nord 120 km d'un littoral que ses teintes laiteuses ont fait baptiser "Côte d'Opale".
Opale du sable fin, opale des falaises de craie, opale du ciel où filent les nuages, opale de la mer enjôleuse et farouche. Nuances pastel. Transparente luminosité. Nulle monotonie.
La côte est basse aux deux extrémités : Marquenterre picard au sud, Flandre maritime au nord ; ici, les dunes sont retenues par des touffes d'oyats, là ce sont des pins tordus par le vent qui maintiennent le sable. Puis la côte se relève en falaises aux caps Gris-Nez et Blanc-Nez, où elle tranche le bombement de l'Artois. Dans l'arrière-pays, le creux d'un vallon, le fond d'une forêt, les remparts moussus d'une citadelle endormie recèlent bien des trésors, car que de pages d'histoire ont été écrites dans ces villes et sur ces plages !
Pourtant plus varié que le littoral belge et néerlandais, dont les plages surpeuplées sont un des hauts lieux du tourisme européen, le rivage du Nord français n'a pas encore fait son plein d'estivants, et l'espace n'est pas mesuré aux baigneurs sur les immenses grèves de sable.
Les touristes y sont cependant plus nombreux chaque année. Venus non seulement des grandes agglomérations voisines et de la capitale relativement proche, mais d'un peu partout, ils accourent sur cette côte jadis réservée aux populations laborieuses des corons et aux enfants malades. Plages sans limites, air pur et vif, vigoureusement iodé...
La Côte d'Opale attire peut-être moins que d'autres, mais elle retient.
Vous pourrez suivre mes pas sur ce GR 120 tout au long de cette semaine et peut-être un peu plus.
À suivre...