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Le calendrier des randonnées du prochain trimestre est finalisé, le descriptif est en cours d'élaboration et nos chères secrétaires vous les ferons parvenir en temps utile.
Comme il est facile de s'échapper de cette grande banlieue lyonnaise.
Celle des zones industrielles et commerciales, est bien vite traversée pour trouver, quel que soit le côté par lequel on s'évade, une vraie nature qui nous attend.
Si l'on considère Lyon comme le centre d'une rose des vents, chacune de ses branches nous indique la direction à suivre pour rejoindre des territoires bien trempés, riches de mille et un petits plaisirs et d'une multitude de trésors patrimoniaux.
Au nord-est, entre ces deux fringantes rivières que sont la Saône et l'Ain, s'étend la myriade d'étangs étincelants de la Dombes, biotope commun à la carpe et au héron.
À l'est, passée la confluence de l'Ain et du Rhône, surgissent devant nous les premiers contreforts de la chaîne alpine, c'est le pays du Bugey avec, un peu plus bas, la plaine du Dauphiné.
Plein sud, retraversons le Rhône un peu en dessous de Vienne pour gagner le flanc oriental du Massif Central et ses coteaux ensoleillés où se dorent les vignes des côtes-rôties.
Au sud-ouest, l'imposant massif du Pilat dépasse allègrement les mille mètres d'altitude, c'est le territoire des grandes forêts hérissées de sapin géants.
Plein ouest, la pente se radoucit pour laisser place à un paysage de coteaux, ceux des monts du Lyonnais, où prospèrent les grands vergers qui, chaque année, nous délectent de leurs cerises, pommes et poires mûries patiemment à cœur.
Et plus loin mais pas si loin, c'est l'Isère, la Drôme, l'Ardèche, la Loire, qui sont aussi nos terrains d'élection.
Tous ces territoires ont su garder une authenticité rurale si agréable à découvrir tout simplement, sur d'innombrables chemins, qui, détours après détours nous livrent des charmes insoupçonnés.
C'est sur, nous avons beaucoup de chance.