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Dans l’histoire médicale, la vitamine D est liée au rachitisme.
Ces dernières années on s’est rendu compte qu’elle a des actions physiologiques beaucoup plus nombreuses et qu’elle nous protège des maladies cardiovasculaires, mais aussi du diabète et du cancer. Or nous sommes souvent carencés. Plutôt que d’avoir recours à la vitamine de synthèse, non exempte de risques, on choisira pour une forme naturelle pour compléter l’action du soleil.
La vitamine D est un cas à part parmi les nutriments dont nous avons besoin. Celle que l’on appelle la vitamine soleil (elle est synthétisée par notre peau sous l’effet des rayons ultraviolets) est la seule vitamine fabriquée par notre organisme. De plus elle agit comme une hormone. De ce fait, elle agit sur de nombreux métabolismes.
Or des études récentes ont montré que 30% de la population des pays industrialisés est aujourd’hui carencée et 70% en insuffisance. Ce manque tient à notre mode de vie, notamment au fait que nous ne nous exposons presque plus au soleil et abusons de crèmes solaires. Or il faudrait passer au moins 20 minutes au soleil (en plein été avant 11h ou après 16h et en hiver en se découvrant les bras et le cou) pour que la peau puisse synthétiser assez de vitamine D.
Les maladies de la carence
Pendant longtemps le périmètre d’action le plus connu de la vitamine D était la santé des os et le rachitisme. Mais, depuis la fin des années 90, plus de 80 études internationales ont mis le doigt sur son action préventive très importante concernant diverses pathologies. Il est ainsi admis aujourd’hui de manière incontestable qu’elle est indispensable pour réguler l’immunité ; certaines maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques par exemple, sont aggravées par sa carence.
En ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, des études ont montré que le manque de vitamine D favorise la calcification des artères. Il existe aussi un lien entre les accidents vasculaires cérébraux et le manque de vitamine D. On sait depuis peu que la chute spontanée des personnes âgées lui est imputable en raison de la faiblesse musculaire qu’elle engendre. On peut encore citer son action protectrice contre le cancer de la prostate, du sein et du côlon. Enfin, il ne faut pas négliger le rôle préventif de la vitamine D contre l’ostéoporose, notamment pour les femmes ménopausées et de sa capacité à endiguer le diabète et la dépression.
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